Je débute la photo en 1975 avec un Zenit à cellule manuelle… Je ne suis pas une technicienne de la photo, j’utilise ce vecteur pour exprimer mes sentiments,
mes émotions, partager des instants, des événements… Faire de la photo pour moi relève moins de la technique que de l’émotion esthétique ou éthique.
Je ne vais pas vers la photo, c’est la photo qui vient à moi, ce sont l’émotion, l’étonnement, le contact à autrui et à notre
univers qui me donnent envie, à un instant précis de le figer dans mon appareil.
Instant unique et vibrant, un regard, un sourire, une lumière, un reflet, une profondeur, une immensité, une ambiance, une gourmandise,
que l’on peut par un simple clic, garder à tout jamais à soi, partager avec ses proches et avec la terre
« connectée » toute entière.
Tranches de vie, ce sont des moments dans la ville, qui m’ont émue, attendrie, amusée ou révoltée...
des hommes, des foules, des lieux.Captés au détour d’un virage, au croisement d’un visage… juste l’instant d’un regard, ces hommes et ces femmes,
ces enfants, ces lieux dont l’existence est intimement liée à la ville .Paris, Berlin, New-York, Toronto, Dehli, Boukhara,
Soweto… des lieux multiculturels, multietheniques, teintés de couleurs ou de brumes, de joies ou de peines, d’abondance ou de misère