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Parc & Jardin du Chateau de Fontainebleau

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photographe Gillesphotos.com





Chateau de Fontainebleau


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- Parc et de jardins
Sur un domaine de 130 hectares, le château déploie ses divers corps de bâtiments entre quatre cours principales, trois jardins et un parc. L’étonnante diversité de formes, de couleurs et de structures des édifices, reflétant les goûts des différentes époques auxquelles ils furent bâtis, fit dire à un visiteur anglais que Fontainebleau était un « rendez-vous de châteaux ». L’harmonie qui se dégage, malgré tout, de cet ensemble résulte de la volonté des souverains de s’inscrire dans la continuité de leurs prédécesseurs.



- La cour d’Honneur
Fermée sur trois côtés et regardant à l’ouest sur la ville depuis la destruction de la quatrième aile et la création d’une grille en 1809-1810, cette « grande basse cour » au plan régulier du XVIe siècle s’est progressivement imposée comme la cour principale du château.
Appelée « cour du Cheval Blanc » depuis l’installation, au XVIe siècle, d’un cheval de plâtre en son centre, elle est bordée à l’est par l’emblématique aile de l’escalier en Fer-à-cheval rythmée par cinq pavillons dont la construction s’est étalée du XVIe au XIXe siècle.
Au nord, l’aile des Ministres, édifiée dans les années 1530 porte haut les chiffres de François Ier et sa salamandre.
Face à elle, l’aile Louis XV, plus haute, arbore des façades de brique et de pierre maintenant l’harmonie colorée de la cour.
Cette aile Louis XV fut édifiée dès 1739 sur les décombres de la galerie d’Ulysse afin d’y abriter des logements de cour, et sa construction ne s’acheva que dans les années 1773-1774.
Depuis les adieux de Napoléon Ier à sa vieille garde, le 20 avril 1814, cette cour devenue la vue la plus célèbre du château de Fontainebleau, est aussi appelée « cour des adieux ».


- L’escalier en Fer-à-cheval
La construction d’un grand escalier d’apparat, ouvrant un accès direct à la galerie François Ier et aux appartements royaux, donnait à la « cour du Cheval blanc » un statut de cour principale concurrençant la très ancienne cour Ovale. Remplaçant le premier escalier en fer à cheval édifié au XVIe siècle par l’architecte français Philibert Delorme, l’actuel escalier fut construit en 1632. Il fut l’un des rares travaux ordonnés par Louis XIII à Fontainebleau, comme en témoigne son emblème, le caducée, rythmant sa double rampe courbe. Ce monumental escalier de grès est devenu le symbole du château, et fut copié à plusieurs reprises dans d’autres résidences. C’est au pied de ce symbole de l’apparat royal, et suite à une mémorable descente de ses marches, que Napoléon Ier fit son célèbre discours des adieux à la garde impériale, le 20 avril 1814.

- Le jardin de Diane
Ancien jardin réservé de la Reine, il est bordé des espaces les plus intimes des souveraines (Petits Appartements de l’Impératrice, boudoir Turc de Marie-Antoinette). En effet, ce jardin était, jusqu’au XIXe siècle, fermé par des bâtiments dont la destruction, suivie de l’achat d’une bande de terrain complémentaire, a permis l’agrandissement du côté de la ville. Réaménagé en jardin paysager à l’Anglaise, planté d’arbres remarquables tels qu’un catalpa ou un tulipier de Virginie, il tire son nom d’une fontaine ornée d’une statue de Diane chasseresse. Seule survivante des riches fontaines créées sous Henri IV, elle est positionnée au centre d’un bassin circulaire à gradins. Sur la partie basse d’un piédestal présentant en majesté la déesse armée de son carquois, quatre têtes de cerfs en bronze, exécutés par Pierre Biard, ainsi que quatre chiens, rappellent que Fontainebleau était considéré comme le « temple de Diane », château de chasse prisé par les souverains.

- Le Grand Parterre
La création du Grand Parterre de 1660 à 1664 – le plus vaste d’Europe, avec ses 14 hectares – par André Le Nôtre et Louis Le Vau, témoigne de la clarification de l’espace voulue par Louis XIV à Fontainebleau.
Les broderies de buis de ce jardin à la française ont disparu sous Louis XV. Subsistent le tracé général des compartiments d’herbe, les bassins ornés de statues, dont celui des Cascades (XVIIe et XIXe siècles), regardant à l’est vers le Canal d’Henri IV. Depuis 1817, une large vasque, dite « le pot bouillant », prend place en son centre tandis qu’au midi, du côté de la forêt, le rond d’eau est orné d’une statue du Tibre. Quatre sphinges en grès, déesses léonines sculptées par Lespagnandelle en 1664, marquent depuis Louis XIV la frontière entre le Parterre et le parc.

- La cour de la Fontaine
La cour est fermée, à l’est, par l’aile de la Belle-Cheminée du Primatice (v.1565-1570), organisée autour de deux rampes d’escalier magnifiant l’entrée du nouvel appartement du roi. Face à elle, à l’ouest, l’aile des Reines-Mères (1558-1565) se termine par le Gros Pavillon de Gabriel (1750),

- La porte Dorée
La porte Dorée remplaça, en 1528, une porte médiévale installée au même emplacement. Sa superposition de loggias, aux voûtes reposant sur des colonnes angulaires, ainsi que son ordonnance de pilastres et de frontons, en fait l’un des ouvrages architecturaux les plus novateurs des premiers remaniements de Fontainebleau par François Ier. D’un aspect tenant à la fois du châtelet médiéval français et des résidences des princes italiens, elle témoignait du souhait du roi de magnifier l’entrée de sa résidence rénovée. Ouvrant directement sur la cour ovale par un porche d’entrée orné des fresques de Primatice, cette porte resta, durant des siècles, l’entrée principale du château.

- Aile des Ministres
L'aile des Ministres, dite aussi « aile basse », a été bâtie à partir de 1530 et ferme la cour du Cheval-Blanc par le nord. Construite dans le même appareil de brique et pierre que le corps de bâtiment qui lui fait face,





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    parc et de jardins du chateau de Fontainebleau

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